Le schizoïde : la fuite
Puisque je ne peux rien y faire, je laisse tomber et je vais me réfugier quelque part en moi-même dans un monde que j’ai crée et où je me sens en sécurité. Je me coupe de l’extérieur (en utilisant éventuellement un produit, alcool, drogue, …)
Juliette vient en sentant une angoisse en elle. C’est comme un morceau de plomb très lourd qui lui oppresse la poitrine. A l’intérieur de ce morceau de plomb elle se voit elle-même dans une sorte de cocon. C’est bon d’être à l’intérieur. Juliette a été prise en otage affectif par ses parents divorcés depuis sa naissance. Oui, elle bien dans ce cocon où elle peut enfin souffler sans se sentir devoir s’occuper de personne ! « Je me sens bien là » dit-elle avec un sourire triste car elle se rend compte aussi de la souffrance que cela représente pour elle.